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Mille Poètes - Vidéos & Entrevues

15 septembre 2008

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5 décembre 2006

Marie-Pierre Demon

Cher(e) lecteur(trice), ces poèmes sont vos clés, je vous les offre. Recevez-les. Elles vous ouvrent de nouvelles portes qui étaient fermées jusqu'alors. Elles sont votre délivrance, votre liberté d'action, la bouffée d'amour qui vous manque, la réconciliation. La communication. Vous pourrez user de vos clés chaque fois que vous le désirerez. Et, à chaque fois, vous sortirez transformé(e), libéré(e).

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18 novembre 2006

Léo Vernay - Confrontations

Que sait-on du monde à douze ans? Ce que sait un enfant est d'autant plus précieux que l'âge adulte se charge de tous les nettoyages. Mais si l'enfant est poète, il laisse des traces ineffaçables. Il convient pour cela que ses poèmes sont posés, en parfaite candeur, en arrêt sur le fil du temps pour se graver dans la pensée du lecteur et dans son coeur, en toute simplicité et bien naturellement. Léo Vernay qui a douze ans grave ce choix de poèmes pour nous qui, d'une certaine manière, rêvons de demeurer à jamais des enfants.

- Jacques Herman

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18 novembre 2006

Sébastien Lhéritier Joyeuses libations

Je me sens profondément poète et contemplatif du monde dans lequel je vis. Autodidacte, j'ai abordé l'apprentissage de l'art lyrique pour répondre à une sorte de « frustration intellectuelle », par la lecture et la compréhension des fleurs du mal de Baudelaire. Ensuite je suis allé à la rencontre de nombreux autres grands auteurs avec une préférence évidente pour la période du XIXème siècle. Joyeuses libations, mon premier recueil, réunit les poèmes d'un esprit contemplatif et voulant offrir des images pertinentes aux lecteurs. C'est le recueil d'un homme heureux de se dire poète et de chanter les impressions fortes gagnées dans l'exercice de l'écriture.

- Sébastien Lhéritier

http://www.lulu.com/content/322284

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14 novembre 2006

Plume d'Argent - Plume d'Or

Pour son second recueil, Daniel Lenoir vous entraîne dans les aventures de Plume d’Or et Plume d’Argent. L’une est gaie et pleine de vie, l’autre est triste et traîne sa misère. Plume d’Or et plume d’Argent vous entraînent dans un univers d’amour et de mélancolie, de tristesse et de joie. Ce thème se retrouve tout au long des poèmes qui constituent ce recueil. Des textes poignants, drôles, graves ou sensuels. Il y en a pour tous les goûts. Après « L’en vers vaut l’endroit » l’auteur signe là des textes d’une grande beauté qui, une nouvelle fois, touchent le coeur et l’âme. Laissez-vous donc griser et enivrer par les aventures de Plume d’Or et Plume d’Argent. - GUY BOULIANNE, éditeur

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14 novembre 2006

Pellegrini: Poète et romancier


Il est né à Nantes le 28 Septembre 1979. Il a commencé à écrire à l’age de quinze ans, sans doute pour canaliser la rage occasionnée par la mort de son père. À dix-neuf ans, en première littéraire, il a quitté le lycée et s’est retrouvé dans la rue, où il a continué d’écrire, et de décrire les sentiments qu’il croisait aux détours des rencontres. Après différentes expériences autant légales qu’illégales, à peu près 150 poèmes, et ayant enfin passé la vingtaine , il a trouvé l’amour, et s’est marié. Ils ont eu deux enfants, et aujourd’hui, après avoir été facteur, manœuvre, manutentionnaire, ou encore chômeur, il est vendeur dans un dépôt-vente.

Il est aussi guitariste au sein d’un groupe de punk-rock (TIE), pour lequelil écrit la plupart des chansons. Ils ont créé le label « Farwest Records », qui regroupe plusieurs groupes de punk-rock nantais.

Il fait aussi partie d’un duo pop-rock accoustique (Yellow Sleeping Pigs).

Son premier roman, du nom de SL4, ainsi que son premier recueil de poèmes sont publiés sur www.mille-poetes.com.

Il a écrit un autre roman du nom de « 6 heures », qui n’a pas encore été publié, et est en train d’écrire son deuxième recueil de poèmes, et de finir son troisième roman, qui s’appellera « Les enragés ».


Certains de ses poèmes ont aussi été publiés sur différentes revues comme ‘Acacia’, ou ‘Poetas sin fronteras’

Section Latitude 4, n’est pas seulement un roman de fiction comme on peut le croire d’après ce que suggère le titre. Mado et Laurent représentent tous les enfants du monde. Des enfants maltraités par un père ivrogne et une marraine comme toutes celles des contes. Vulgaire, insensible et aussi de mauvaise humeur que le père.

Mado et Laurent peuvent être n’importe qui, n’importe où et n’importe quand dans l’espace temporel. Tous ceux qui passèrent par les mêmes souffrances s’y retrouveront.

Il faut dire aussi que la vengeance des petits était spectaculaire : la marraine aura la tête fendue et le père saignera comme une passoire lors de sa chute.

Il y avait aussi des moments de tendresse. Mado qui n’a que dix sept ans protégeait comme une grande Laurent qui en avait quinze. Elle recevait les coups pour les deux, tous les jours. Car il ne passait pas une journée sans que la colère du père tombe sur eux.

La logique voudra qu’ils fassent une fugue. Ils le feront. Ceci nous emportera vers l’histoire d’un monde parallèle au notre. Le vrai monde car la terre n’est qu’une cage, selon Marco. Il créera la Section Latitude 4.Une sorte d’association pour faire chier le monde à grande échelle.

La terre n’est pas notre planète d’origine mais bien un pénitencier pour les humains. Elle ressemble en tout point avec la vraie planète Afra, mis à part un petit bout de terre nommé Kappa où s’est installée la résistance.

Cette histoire de science-fiction est un prétexte pour Pellegrini pour essayer de répondre à des questions existentielles telles que l’existence de Dieu, des extraterrestres…

Le roman comporte trois parties :

1 - Des animaux en cage
2 - Des terriens sur Afra
3 - Des terriens sur Afra (messages entre Afra et la Terre)

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Wahid Bennani : Bonsoir Pierre ! J'aimerais avant tout savoir quand vous avez commencé à écrire ? Et que signifie l'écriture pour vous ?

Pierre Pellegrini : Bonsoir Wahid ! J’ai commencé à écrire à l’âge de quinze ans. J'exprime certaines choses en chansons, d’autres en parlant, et l’écriture est un mode supplémentaire d’exprimer des choses encore différentes. C’est comme un autre langage. Quand j’ai du mal à définir certaines idées en parlant, alors je les écrits. C’est aussi un moyen de s’évader et de vivre d’autres histoires, comme lorsqu’on lit un livre.

Wahid Bennani : Quels sont les auteurs qui vous ont marqué ?

Pierre Pellegrini : Prévert (Paroles), J.J.R. Tolkien (Bilbot le hobbit, Le seigneur des anneaux), Stephen King (Brume, La rage), Georges Orwell (1984).

Wahid Bennani : Que représente la poésie pour vous ?

Pierre Pellegrini : Pour moi, la poésie, c’est l’Harmonie avec un grand H. L’harmonie des mots, disposés ensembles comme les ingrédients d’un plat savoureux dont la lecture nous laisse un goût différent à chaque fois, l’harmonie des couleurs, des sensations…c’est aussi rester assis dix minutes à observer une araignée qui tisse sa toile, et se rendre compte qu’une heure est passée. C’est aussi savourer chaque seconde comme si c’était la dernière, et avoir un regard objectif et observateur sur tout ce qui nous entoure.

La poésie, c’est aussi, et surtout, l’art de faire ressentir au lecteur un sentiment, une impression, au travers des mots qu’il lit.

Wahid Bennani : A quel moment de la journée vous écrivez d’habitude ?

Pierre Pellegrini : J’ai tout le temps mon petit carnet sur moi. Ainsi, j’écris tout le temps. Dans le bus, chez moi, assis sur un banc, au boulot… dès qu’une idée passe, je l’inscris.

Wahid Bennani : Avez-vous déjà eu le fameux Blocage ?

Pierre Pellegrini : J’ai effectivement eu ce blocage lors de l’écriture de mon prochain roman, « Les enragés », et je suis resté sans mots, devant cette page, ou plutôt cet écran blanc, pendant deux ou trois mois.

Wahid Bennani : Quels sont les thèmes prédominants dans vos écrits poétiques ?

Pierre Pellegrini : Les deux thèmes revenant le plus souvent dans mes poèmes sont l’amour et la haine.

Wahid Bennani : Pourquoi donc ?

Pierre Pellegrini : Ce sont, je pense, les deux thèmes les plus utilisés en poésie, et, en y réfléchissant un peu, on peut trouver un sens à cela. L’amour et la haine, comme la vie et la mort, le blanc et le noir, ou le bien et le mal…l’un ne va pas sans l’autre, et tous ces duos célèbres offrent à eux seul un large panel de sensations et de sentiments, ainsi que de questions existentielles.

Wahid Bennani : Avez vous conservé tous vos Papiers, vos écrits de jeune poète ? Pourquoi ?

Pierre Pellegrini : Tous les poèmes de mon premier recueil ont été écrits sur des feuilles volantes, ou des cahiers que je conservais dans mon sac à dos. Ils m’ont suivi partout et ont été mon bagage au sens propre comme au figuré. J’ai voulu les brûler, une fois, histoire de tirer un trait sur le passé, et puis je n’ai pas pu m’y résoudre.

Wahid Bennani : Vos personnages romanesques que vous avez crée représentent-ils
des personnages que vous avez connus auparavant ?

Pierre Pellegrini : Certains, oui. Les prénoms, en tout cas, sont presque tous des déclinaisons ou les prénoms véritables de gens que j’ai pu côtoyer, de près ou de loin. Certains jouent leur propre personnage, d’autres non.

Wahid Bennani : La poésie et le roman, qui des deux vous a le plus influencé ?

Pierre Pellegrini : La poésie influence largement le roman en ce qui me concerne, et je me prends parfois à tourner des phrases ou à faire des rimes comme si j’écrivais un poème. Je dirais qu’un peu de poésie dans un roman peut lui donner un petit côté plus léger, alors qu’un poème n’a pas besoin d’être tout un roman pour être joli. Quelques mots suffisent.

Wahid Bennani : Pourquoi SL4 débute-t-il par l’histoire de deux enfants maltraités ?

Pierre Pellegrini : Je n’en sais rien. En fait, quand je commence un roman, je ne me dis pas qu’untel va faire ça, ou un autre ça. Je me laisse porter par l’histoire, comme dans un rêve, ou un film, et je me contente d’écrire tout ça. Je laisse le soin à mon imaginaire de me conter l’histoire qu’il veut, ne m’autorisant qu’à peine un droit de censure. Sur ‘SL4’, j’ai commencé par un poème, écrit sur une plage, près de Noirmoutier, et puis j’ai imaginé cette fillette, qui le lisait, et je me suis senti très impatient de savoir ce qui allait lui arriver. Je n’ai appris que plus tard qu’elle avait un frère, et quelle était leur vie.

Wahid Bennani : Pourquoi réserver cette fin atroce aux personnages de la Marraine et du père ivrogne ?

Pierre Pellegrini : Là, j’avoue que je me suis fait un petit plaisir. Mais après tout, ils méritaient au moins ça… non ?

Wahid Bennani : Evidemment ! (Sourire) Comptez-vous faire un roman autobiographique, vu l’expérience de la rue que vous avez eue ?

Pierre Pellegrini : Ce n’est pas du tout dans mes projets, mais qui sait…pourquoi pas ?

Cependant, je détesterais tomber dans les clichés du genre ‘La belle et le clochard’ (version gore), et puis il faudrait que je me sente capable de décrire tout ça en détail…et ce n’est pas le cas.

Wahid Bennani : L’idée de la publication est venue avant ou après votre mariage ?

Pierre Pellegrini : L’idée m’est venue bien après mon mariage, il y a un an ou deux.

Wahid Bennani : Où en est votre femme dans tout ce que vous faites : à quel point elle a participé dans votre vie littéraire ?

Pierre Pellegrini : Ma femme y est pour beaucoup si tout cela s’est concrétisé. En effet, je n’osais pas trop me lancer, et elle m’a aidé à prendre la bonne décision, donnant des conseils, des idées…

Elle souffre beaucoup du manque de temps que cela créé et nous sommes souvent obligés de faire des compromis, que ce soit pour moi ou pour elle.

Wahid Bennani : Vous lit-elle ? Vos enfants vous lisent-ils aussi?

Pierre Pellegrini : Mes enfants sont encore un peu petits pour ça, mais ma femme me lit parfois. Elle a lu la majeure partie de mon recueil de poèmes (Mes 10 ans) et pas mal de pages de mon roman (SL4), lorsque je l’écrivais.

Wahid Bennani : Vous discutez ensemble de l’ouvrage avant de l’envoyer à la publication ?

Pierre Pemllegrini : Nous discutons ensemble de la publication elle-même et de ce qu’elle peut nous apporter, plutôt que de l’ouvrage, à propos duquel ses commentaires sont tout de même écoutés avec attention.

Wahid Bennani : Vous comptez faire un roman réaliste, un jour ?

Pierre Pellegrini : Tout dépend de ce que l’on peut se permettre d’appeler un roman ‘réaliste’. Je pense que le prochain (Les enragés) sera réaliste, puisqu’il n’y est question ni ne monde parallèle, ni de petits hommes verts, mais bien d’une hypothèse sur l’évolution de notre société, et d’une intrigue tout à fait terre-à-terre. Mais est-ce bien réaliste de se projeter dans l’avenir ?…

Wahid Bennani : Quels en seraient les personnages ? Pareils à ceux de SL4 ?

Pierre Pellegrini : Si tant est que ‘Les enragés’ soit donc réaliste, alors je le prendrais comme exemple.

Les personnages y sont un peu du même genre que ceux de ‘SL4’, dans la mesure où ce ne sont que des gens comme vous et moi, sans pouvoirs magiques, et sans autre beauté que celle qui est propre à chacun d’eux.

Les personnages principaux sont :

- La famille Stamford : famille bourgeoise avec deux enfants et un caniche.
- Viviane : une femme tourmentée et mystérieuse.
- Thibaud, Kévin, et Alex : trois amis vivant dans le quartier pauvre.
- Le vieux Bill : vieillard rescapé d’un Centre de Redressement Mental.

Wahid Bennani : Connaissez-vous des écrivains maghrébins ? Lesquels ? Par quels ouvrages ?

Pierre Pellegrini : Pas du tout, mis à par toi, Wahid…mais j’aimerais beaucoup savoir à quoi ressemblent les mots au delà de ces foutues frontières.

J’en connais un grec, par contre, que je vous conseille vivement de lire. C’est le poète Odysseus Elytis (Voie privée)

Wahid Bennani : Merci Pierre pour cette entrevue qui nous a beaucoup éclairés sur vous projets passés et ceux à venir. Nous vous souhaitons une bonne continuation.

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Entrevue de Wahid Bennani
wahid.bennani@mille-poetes.com

© Mille Poètes LLC
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RÉFÉRENCES :

http://www.lulu.com/content/213022

http://www.lulu.com/content/216586

14 novembre 2006

LIZA BARDIN, roman et poésie


Liza est née le 31 mars 1954 dans la banlieue de DOUAI (FRANCE).
La passion du théâtre lui brûle les mains de très bonne heure, les mots se fixent à la vitesse de la respiration, textes, sketchs, nouvelles et poésie volent sur la tapisserie de la vie. Sa vie bascule ... L'écriture devient permanente, suivons la sur la route des lettres avec attention.

Liza Lo Bartolo Bardin pousse les mots et nous invente une musique, le poème glisse sur le papier libre de la vie, sur son visage la déchirure grimpe sur les monts à la recherche de la vérité...


Alain Le Roux - Pourquoi écrire, Liza ?

Liza LO BARTOLO BARDIN - Bonjour Alain, tout d’abord merci de m’inviter à cette entrevue.
Pourquoi écrire ? J’ai toujours été fascinée par la faculté, l’art, le talent, qu’ont les écrivains de réinventer la vie, le monde, selon leurs imaginaires ou leurs fantasmes.

J’ai commencé par être une lectrice passionnée ! J’étais un cas à la toute première classe de l’école primaire de ce petit village du Nord de la France où j’ai passé mon enfance. Avant même que mes petits camarades aient fini d’apprendre l’alphabet, je lisais tous les petits livres de la bibliothèque scolaire. Boulimique de lecture dès les premières années, je lisais tout, absolument tout ce qui me tombait sous la main ! Et lorsque je n’avais plus rien à lire, je relisais ! J’ai dû lire des dizaines de fois les histoires de Heïdi la petite fille de la montagne ! Pas étonnant qu’à ce jour, je vive dans les Hautes Alpes dans un environnement qui me réjouit toujours plus chaque jour !

Alain - Que lisais-tu à part Heïdi ?

Liza - Mes parents ne m’achetaient jamais de livres pour des raisons économiques mais aussi parce qu’ils n’en voyaient pas l’intérêt. Heureusement que les prix de fin d’année venaient récompenser la petite fille studieuse que j’étais ! Ainsi j’ai pu me familiariser avec tous les « contes, légendes et mythologies » de tous les pays ! Mon rêve était de poursuivre des études littéraires.

Alain - As-tu réalisé ce rêve ?

Liza - Hélas, non ! Aînée de quatre enfants, la priorité était de me mettre au travail pour aider la famille. Secrétaire comptable était pour mes parents une situation des plus enviables.

Alain - Alors pourquoi écrire ?

J’ai écrit assez tôt : vers l’âge de dix ans. Des poèmes d’abord, des petites nouvelles que je n’ai pas conservées, et puis à l’adolescence des lettres feuilletons envoyées à une amie chère, classées, que je ressortirai un jour… Des poèmes toujours dont le recueil « Flammes d’âme » est paru en Janvier 2006, et puis ce roman « L’Ange de Rio » fiction romanesque sur l’univers du théâtre et du cinéma, qui m’a permis d’extirper d’au fond de moi certaines vérités enfouies, certains désirs occultés, certaines frustrations inexprimées, certaines révélations intimes pour trouver le courage d’être « moi ». Pas grand-chose finalement… mais il reste tant d’écrits encore au fond de mes tiroirs, ou dans ma tête, à trier, à classer, … que j’en ai le vertige !

Alain - Pourquoi ce vertige ?

Liza - J’ai l’obsession du temps qui passe trop vite ! Je me pose toujours cette question : Aurai-je le temps ?

Et puis ce besoin vital de communiquer, de partager, d’offrir... Besoin de laisser un témoignage de ce que j’ai vécu. Car si « l’Ange de Rio » (mon roman paru en décembre 2005 publié par Guy Boulianne) est une fiction, je me suis largement inspirée de mes souvenirs et de mes rencontres. Nostalgie d’un temps révolu et qui laisse un goût d’inachevé. C’est ainsi.

Alain - Quelles sont tes influences littéraires, Liza...

Liza - Lectrice boulimique, j’ai goûté à tous les styles, tous les genres (enfin dans la mesure du possible). Classiques, romantiques, poètes, contemporains, fictions, biographies… J’ai ainsi « côtoyé » avec une délectation sincère et démesurée : Balzac, Stendhal, Hugo, Rousseau, Chateaubriand, Musset, Baudelaire, Rimbaud, Verlaine, Apollinaire, Prévert, Breton, Desnos… je ne peux les citer tous. Emile Zola, dont je relis actuellement l’œuvre des Rougon-Macquart, Albert Camus, René Barjavel pour le côté fantastique de ses « romans extraordinaires », René Char, et dans un domaine plus contemporain : Eliette Abécassis dont le premier roman « Qumram » m’a envoûtée par une ambiance lyrique et mystique qui me séduit énormément. Et j’en oublie beaucoup … trop !

Alain – Quelles sont les rencontres importantes dont tu peux nous parler ?

Liza - Difficile en Province de rencontrer de grands auteurs. Mais je conserve le souvenir ému d’une rencontre avec René Barjavel, peu avant sa mort, dans une librairie d’Avignon et qui m’a dédicacé son roman « Une rose au Paradis ». Très intimidée, je lui ai maladroitement témoigné mon admiration.

Mes visites à mon professeur de français du Lycée Ismaël Dauphin à Cavaillon (Vaucluse), Pierre Lagrue, qui fut mon premier lecteur et critique, et dont les conseils m’ont permis de progresser. J’ai appris son départ pour « l’autre rive » il y a peu de temps…

Une autre visite dans sa retraite de l’Isle sur Sorgue à un grand poète disparu lui aussi, René Char. Agé lorsque je l’ai rencontré mais toujours accueillant et dont le recueil « Fureur et mystère » fut pendant longtemps mon compagnon de chevet ! « A chaque effondrement des preuves le poète répond par une salve d’avenir ».

Lorsque je pense à eux, je me dis que j’ai encore du chemin à faire avant de me considérer comme écrivain. Disons que pour le moment je me considère plus comme une auteure heureuse d’être publiée.

Alain - Justement si tu nous parlais de ton éditeur ?

Liza - J’allais y venir, (Rires) puisque je disais être très heureuse d’être publiée ! Ma rencontre la plus déterminante de ces dernières années… celle de Guy Boulianne, éditeur de MILLE-POETES.LLC. Sans lui, l’aventure ne serait pas aussi belle ! J’admire sa ténacité, ses idées avant-gardistes, sa profusion de projets humanistes et sa capacité de rêver qui rejoint la mienne. Je ne le remercierai jamais assez pour m’avoir accordé confiance en me publiant deux fois, bientôt trois et même quatre à la fin de l’année, si j’ai le … temps !

C’est sa visite sur mon site theatremavie.canalblog.com qui est à l’origine de notre rencontre virtuelle. Alors de tout mon coeur : merci Guy !


Alain - Continuons avec des questions plus intérieures, le cheminement, les vibrations de l'esprit. Dans ton recueil de poèmes « FLAMMES D’AME » paru en Janvier 2006, j’ai relevé certains passages, je voudrais que tu les commentes…

« Je te fiche comme un drapeau de rêve au plus profond de mon désespoir » : est-ce la vie ?

Liza - Pas vraiment, non, si je considère ne pas être désespérée, maintenant ... Je l'ai été, un temps, lorsque les problèmes de paix, de guerre dans le monde, perturbaient ma sensibilité ! Une fleur de neige, fichée comme un drapeau : image fragile comme la paix dans le monde ! C’est le domaine du rêve !

Aujourd'hui, je suis beaucoup plus sereine, même si les souffrances de l'humanité me restent intolérables...

« Pour que je t'aime ! » Est ce la vie ?

Liza - Non, c'est encore le rêve : je suis une grande rêveuse ! Mais il est vrai que l’amour est nécessaire à la vie … J’exagère lorsque je dis que c’est encore le rêve ! J’ai vécu et je vis encore, heureusement pour moi, de belles histoires d’amour… pas forcément charnelles !

« Si j' enferme mon rêve dans le flou d' un mirage , si je peins des chimères » : est -ce pour effacer les doutes ?

Liza - Je me suis longtemps reprochée d'avoir fait les mauvais choix... d’avoir suivi de mauvaises influences, alors les doutes et les frustrations, et les regrets, tout cela finit par vous "empoisonner" la vie, et même j'en suis convaincue, par vous rendre réellement malade ! Alors, le rêve, encore lui, est là pour atténuer la souffrance, pour apaiser, pour faire comme si ... le flou d'un mirage vous permet d'imaginer un autre monde. Peindre des chimères, c'est aussi en quelque sorte colorier le gris. Je reconnais que c’est la fuite… vers un ailleurs imaginaire plus conforme à mes attentes, à mes rêves … toujours …

« Et t'inventer ... Et je voudrais encore, mais le temps se fait court » : est-ce pour apprivoiser la mort?

Liza - Je m'exprime sur ce sujet : la mort, dans un article de mon blog, dont voici un copié-collé :

« Dans la série : « MA POLYDERMATOMYOSITE, je préfère en rire … »

LA MORT ? MEME PAS PEUR !

« Cela vous choque ? Pourquoi ? Ne sommes-nous pas tous mortels ? C’est bien le sort qui nous attend tous. Il n’y a pas d’autre issue ! Alors autant l’accepter et s’y préparer. A quoi bon l’ignorer puisqu’elle est incontournable. Non, la mort ne me fait pas peur. Pourvu que je parte dignement et sereinement. C’est peut-être cela le plus difficile…

Et puis, c’est si banal, la mort. Elle nous entoure, nous vampirise, jour après jour, aux infos, sur les écrans, autour de nous. Quoi de plus banal. Ma mère est morte il y a deux ans, comme ça, presque sans prévenir. Jamais malade, toujours la première à vouloir faire la fête… et pourtant, la voilà partie à 68 ans d’un cancer foudroyant.

J’ai la chance d’avoir atteint la cinquantaine. Combien d’autres avant moi sont partis si jeunes. Combien de nouveaux-nés, combien d’enfants, combien de jeunes adultes dans la force de l’âge ? Je n’ai pas à me plaindre. Ce n’est pas la quantité qui compte, mais la qualité,

Si, pourtant : un sujet de plainte, et vous le connaissez, si vous me lisez de temps à autre ! LE TEMPS ! Ce sentiment horripilant, à me rendre folle, qu’il va me manquer. Le temps me manque déjà de faire tout ce qui me reste à faire. Mais quoi ? Me direz-vous ! Qu’ai-je donc tant à faire ? Et je vous entends rire, là, si, si, je vous entends !

C’est lorsque le temps se fait court que les priorités se redéfinissent. Il me reste à redonner du sens à mes actes passés, à mes choix de vie, à mon passé. Et ce n’est pas une mince affaire, je vous prie de me croire ! Il me faut gérer le temps qui reste pour que je parte sereine, convaincue d’avoir fait le nécessaire, d’avoir fait au mieux.

Gérer le temps qui reste pour laisser une trace, une œuvre créatrice bien vaniteuse, prétentieuse, mais une trace tout de même, puisque sans rejeton pour me « perpétuer » (encore une futile vanité ? )… Mais quel bien-fondé de sa propre vie une femme qui n’a pas procréé peut-elle retirer ?
Gérer le temps qui reste pour aller à l’essentiel, être en accord avec moi-même, alors je relativise, je positive. J’essaie de jouir du moindre petit cadeau de la vie. Je ne veux plus « me prendre la tête » pour des futilités. Pas de temps et d’énergie à perdre pour rien. Ne voir que le bon côté des choses et trouver « le courage d’être soi » à tout moment (Pour cela, merci Mr Jacques SALOME).

Non, la mort ne me fait pas peur. Pourquoi me ferait-elle peur ? Qui en est revenu pour dire que ce n’est pas bon ? Ne s’agit-il pas d’un profond sommeil dont Dieu nous réveillera ? Sommeil, oui, puisqu’il est dit dans les Ecritures (Tiens ? C’est la première fois que j’aborde le spirituel il me semble… il était temps !) Il est dit que « …il va y avoir une résurrection tant des justes que des injustes » (Actes des Apôtres 24 :15) Alors puisque je crois à la résurrection, pour moi la mort ne sera qu’un sommeil profond, un peu plus profond que d’habitude, je vous l’accorde ! Alors pourquoi avoir peur ?! Peur de ne plus vivre ? La belle affaire ! Quand certains ont tant de mal à survivre …

Oui, je partirai sereine pourvu que je finisse tout ce que j’ai entrepris. J’ai des histoires plein la tête, plein les tiroirs, à vous raconter…

Alors haut les cœurs ! Je me prépare jour après jour, je l’apprivoise mon ennemie, pour qu’elle me soit encore plus douce que prévu. Je l’amadoue en me jouant d’elle. Elle a de l’humour, je le sais. Je flatte son ego en m’occupant d’elle, en me souciant d’elle, en parlant d’elle. Ainsi apprivoisée, elle devient mon amie. Et je l’attends… sereinement, mais sans impatience. Je lui glisse souvent à l’oreille que je ne suis pas pressée, tout de même , qu’elle me laisse encore un peu de … TEMPS ! »

(Dans la série « ma poly-dermatomyosite, je préfère en rire » theatremavie.canalblog.com)

Il est vrai que je suis obligée d'y penser à cause de cette maladie au pronostic vital incertain, mais beaucoup plus sereinement que je ne l'aurais imaginé il y a quelques années. Il y a maintenant l'acceptation ... et la confiance !

Alain – Pour poursuivre avec nos extraits de recueil : « Je suis cette enfant-là qui parlait aux nuages » : et maintenant ?

Liza - (Rires) Je parle toujours aux nuages... Enfant, je voyais en eux des compagnons qui jouaient avec moi en m'adressant des messages imagés ! Aujourd’hui, je les photographie souvent et sur mon site, quelques uns de mes poèmes sont publiés sur fond de nuages ! Le jeu continue... Je reste une enfant !

« Car tous ces petits rien qui font mon quotidien » ... Lesquels ?

- Il y a les jeux de Jolie, chatte sauvage des montagnes, et de Pataud Chien montagne des Pyrénées, que je photographie et dont je publie les aventures et les facéties sur mon blog dans la catégorie « LES AVENTURES DE PATAUD ET JOLIE » Ces animaux-là font ma joie. Je compte publier leurs aventures sous forme illustrée, photos et textes, pour un livre destiné aux enfants.

- Il y a aussi la vue de mon environnement immédiat : montagnes enneigées, forêts de pins et de mélèzes, nuages et ciels changeants… que je ne me lasse pas de photographier
- Le plaisir d’écrire en tout genre : poèmes, nouvelles, articles, roman, lettres…
- Dessiner ou peindre à l’aquarelle les vues qui m’environnent…
- Quelques pas autour de ma maison, dans mon jardin de fleurs, ou dans mon potager…
- Sentir la chaleur douce du soleil printanier
- Sentir les odeurs de la nature le matin au réveil
- Entendre le coucou chanter dans les bois par la fenêtre de la chambre
- Préparer les repas avec les légumes bios du potager
- La mise à jour quotidienne de mon site (blog) avec photos, articles, poèmes ou coups de cœur !
- La communication avec certains forums comme celui de mon éditeur Guy Boulianne, mille-poètes.llc

- La présence rassurante d’un époux aux petits soins, d’amis soucieux de mon bien-être, d’une famille lointaine et proche à la fois… et puis tout récemment l’arrivée dans notre foyer de mon neveu Julien, un adolescent de 16 ans qui a décidé de venir vivre avec nous ! Cet enfant qui me tombe du ciel, c’est un véritable bonheur : je deviens maman pour la première fois de ma vie !

Tous ces petits riens comptent énormément pour moi.

« Les sons résonnent encore à la recherche d'un silence » : est-il intérieur ?

On ne prend jamais assez de temps pour la méditation intérieure. Le côté positif de ce qui m’arrive physiquement c’est le fait que je puisse enfin prendre le temps de l’introspection. Lorsque la fatigue m’oblige au repos, allongée mais la conscience hyper active, non seulement je profite du silence qui m’entoure (la campagne autour de mon chalet est calme et harmonieuse) mais je médite et essaie de tirer les leçons de mes actes. Je positive, je relativise… Je tire des plans sur la comète … En fait, c’est paradoxal, plus le silence m’entoure, moins il y en a dans ma tête ! Si vous saviez les projets qui s’élaborent là-dedans : c’en est infernal ! (Rires)

« Si je faisais rimer les mots qui me dérangent » : quels sont-ils ?

- Echec (ne pas réaliser mes rêves, par exemple)
- Doute (dérangeant de ne pas pouvoir faire entièrement confiance mais je m’y oblige)
- Lâcheté (j’ai souvent été lâche dans les décisions les plus importantes de ma vie)
- Mensonge (C’est une trahison ignoble et violente)
- Violence (Il est des violences subtiles, presque imperceptibles qui font plus de mal)
- Cruauté (elle se décline à tous les temps, tous les genres, toutes les formes)
- Haine (Elle est plus forte que l’amour, la preuve …dans l’histoire de l’humanité)
- Barbarie (Les hommes l’ont inventée pour se démarquer des animaux)
- Ignorance (C’est peut-être l’origine des vices de l’humanité)
- Egoïsme (Dieu m’en préserve ! Pourvu que je ne le sois jamais)
- Enfermement (Il n’est pas que physique, hélas)

Alain – Un dernier vers tiré de ton recueil Flammes d’âme : « Je préfère le doute » : pourquoi ?

Je préfère le doute aux évidences monstrueuses, peut-être par lâcheté… Et puis il est plus confortable de laisser le bénéfice du doute, plus généreux aussi ! Je déteste les conflits au point de me laisser léser ! J’ai tort, je sais, mais tout ce que je souhaite autour de moi, c’est l’harmonie, la sérénité, le calme, la douceur … alors, je laisse les polémiques aux vindicatifs et aux guerriers ! Je suis pour la paix … Je n’ai plus la force de me battre ! Je crois que je ne l’ai jamais eue ! Ni la force, ni la volonté !

« A l’heure des conflits Au temps des rebellions
J’offre à qui veut l’entendre la dernière chanson
Celle qui alarme et celle qui enchante
Le dernier chant d’amour en promesse d’attente »… (« Eclipse » Flammes d’äme)

Alain - Pour finir, Liza …

Liza - Oh ! Déjà ? Comme le temps passe … (Rires)

Alain - Oui… Une question sur la poésie, ou plus précisément sur la place du poète dans notre société …

Liza - Question difficile … Le paradoxe du poète dans la société … Le solitaire (ou bien n’est-ce qu’un cliché ?) et la communauté …

Autre paradoxe : plus de poètes, moins de lecteurs ! (Mais cela dépend de la forme de publication).

Il parait qu’il y a une désaffection des lecteurs envers la poésie.

Alain - Pourquoi ? D’après toi ?

Liza - Je ne pense pas que la poésie actuelle soit pauvre ou dénuée d’intérêt, ou tout simplement déconnectée des réalités sociales Alors, la grande question existentielle du poète : quelle est donc sa place dans la société ?

Depuis toujours, le poète puise sa force d’expression dans le reflet de la société, pour s’en faire le chroniqueur, ou tout du moins le témoin oral ou épistolaire. Le rôle du poète n’a pas changé au fil du temps. Lorsqu’il ne tombe pas dans la mièvrerie ou le « mièvrisme », il reste toujours celui qui témoigne des attentes, des espoirs et des désespoirs, du mal-être et des doutes ou des angoisses de sa génération.

Par exemple ?

Dans un monde où l’argent est roi et les éditeurs trop frileux pour prendre des risques, le poète reste seul avec son imaginaire et ses rêves, mais ce qu’il transmet à travers sa perception toute personnelle dans un élan altruiste de partage et de communication prouve son humanité et son utilité. Pour preuve : l’éclosion d’une multitude de sites dédiés à la poésie, où auteurs et lecteurs de tous âges, de tous milieux confondus, se rencontrent, échangent et partagent leurs visions poétiques, faisant ainsi la nique aux éditeurs traditionnels. C’est ce que j’entendais par « forme de publication » au début de mon commentaire. La publication sur Internet. Le site littéraire de Guy Boulianne, MILLE-POETES.LLC mérite à ce titre, la palme de l’ouverture et de la générosité poétique, éléments plutôt rares chez les éditeurs. Parce que non seulement MILLE-POETES.LLC permet la publication en ligne, mais il offre une aide à la publication sur papier qui ne s’est encore jamais vue. Publication qui ne se limite pas à la poésie, je précise. (Il a publié mon roman « L’ange de Rio »). Je crois bien que c’est pour moi la rencontre la plus déterminante et la plus positive de ces dernières années. Guy, si tu me lis, petit clin d’œil ! (Rires)


Alain - Donc, pour conclure …

Liza - Pour conclure, je dirai que le poète possède et gardera toujours une place confidentielle dans la société, certes, mais nécessaire et utile. Car la poésie est le miroir des illusions et des rêves, en même temps qu’il se fait l’écho des ambiances et des espérances de son temps pour mieux appréhender l’avenir. Et pour ce qui est du présent, le poète aide à la survie des sentiments dans un monde de plus en plus égoïste et déshumanisé. Comme « un peu de finesse dans un monde de brutes » !! Pardon pour la formule « bateau » mais elle me convient bien !

Alain – As-tu d’autres projets ?

Liza – Oh oui ! Heureusement ! Je ne vis que grâce à ces projets et aux objectifs que je me donne … Je termine actuellement :

- un conte illustré par les aquarelles de Marlen Guérin, aquarelliste de talent qui vit et travaille à Saguenay - Québec. Il devrait paraître très bientôt chez MILLE-POETES.LLC. (Les aventures de KRANA, petite grenouille des Marais du Bois-Ravin).

- les aventures de PATAUD et JOLIE (feuilleton-photos)

- J’ai en cours d’écriture un recueil de nouvelles sur les « enfances siciliennes » pendant la dernière guerre mondiale. J’interroge beaucoup les membres de ma famille sur leurs souvenirs. Si j’ai le temps de le terminer, j’aimerais qu’il soit publié en Septembre ou octobre prochain.

- Un autre roman en cours, également, qui s’intitulera « La dernière Prophétie ». Pour l’année prochaine, si tout va bien.

- Et peut-être un témoignage sur mes péripéties « médicales » intitulé « Ce qui me tue me rend plus forte » ou « ma poly-dermatomyosite, je préfère en rire ». Il y aura non seulement mon témoignage, mais aussi celui de bien d’autres patients qui se débattent comme moi dans les méandres administratifs des hôpitaux ou dans le « flou » silencieux des médecins et soignants. Témoignages encourageants, quelquefois drôles, recueillis depuis un an sur mon site theatremavie à la catégorie Santé.

Voilà… mais le temps file si vite …

Alain - Merci Liza. Il m’a paru court à moi aussi. L’entrevue s’achève. Bonne continuation et longue vie donc à la poésie et …

Liza - … et aux poètes ! Merci Alain pour cette entrevue … Puissent les lecteurs nous rendre meilleurs, car ce sont eux nous font écrivains !

Le 26 mai 2006

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Entrevue de Alain Le Roux

© Mille Poètes LLC
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RÉFÉRENCES :

http://www.mille-poetes.com/BIO_Liza-Bardin.html

http://www.mille-poetes.com/BIO_Liza-Bardin_Flammes-Ame.html

13 novembre 2006

Plume d'Argent - Plume d'Or

Pour son second recueil, Daniel Lenoir vous entraîne dans les aventures de Plume d’Or et Plume d’Argent. L’une est gaie et pleine de vie, l’autre est triste et traîne sa misère. Plume d’Or et plume d’Argent vous entraînent dans un univers d’amour et de mélancolie, de tristesse et de joie. Ce thème se retrouve tout au long des poèmes qui constituent ce recueil. Des textes poignants, drôles, graves ou sensuels. Il y en a pour tous les goûts. Après « L’en vers vaut l’endroit » l’auteur signe là des textes d’une grande beauté qui, une nouvelle fois, touchent le coeur et l’âme. Laissez-vous donc griser et enivrer par les aventures de Plume d’Or et Plume d’Argent. - GUY BOULIANNE, éditeur

http://www.lulu.com/content/318239

http://www.mille-poetes.com

http://association.mille-poetes.com

13 novembre 2006

Brigitte Willigens - Au fil de la vie

BRIGITTE WILLIGENS a découvert l’amour de la poésie lorsqu’elle était en classe primaire, grâce en partie, à une institutrice elle-même passionnée de poésie. Aimant depuis toujours tant les grands poètes que les amateurs, elle éprouve autant de plaisir à lire des poèmes qu’à en écrire. D’ailleurs par la poésie, Brigitte essaye de faire ressortir son amour de la nature et les sentiments que lui inspirent la vie, les évènements et les personnes. J’ai découvert au travers de ses écrits, une femme aimant voyager dans le temps et les saisons en conjuguant le verbe « aimer » à tous les temps. Son amour de la poésie est si intense qu’elle sait se donner sans concession tout en partageant sa passion avec les siens et ceux qu’elle aime. Je vous recommande vivement de posséder entre vos mains, ce merveilleux livre de poésies écrit par Brigitte Willigens car celui-ci est un hommage et un hymne à la vie. - JENNY MARTY, poète

http://www.lulu.com/content/244508

http://www.mille-poetes.com

http://association.mille-poetes.com

13 novembre 2006

Aurore boréale ...

Mes poèmes sont de vivants témoins de ma mémoire, entre mystères, silences et lumières, comme nés d'un jeu d'ombres. Essayer de saisir l'essentiel au coeur de l'émotion et du rêve, dans l'instant, comme pour me prouver que je peux arrêter le temps. Grâce aux mots, l'esprit devient matière. Mon recueil symbolise cette alchimie merveilleuse entre mon être et le tout, et ma volonté de ne jamais m’arrêter de percer les secrets de l’indicible, de l’invisible et de l’intouchable. Elle est là ma véritable endurance. C’est une victoire sur mon silence. - CHRISTIANE KUHK.

http://www.lulu.com/content/293996

http://www.mille-poetes.com

http://association.mille-poetes.com

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